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En industrie automobile, le turbo est un dispositif qui permet d’améliorer la performance des véhicules à moteur diesel ou à moteur essence. Même s’il constitue une pièce incontournable dans un véhicule, beaucoup d’automobilistes en ignorent le mode de fonctionnement. Qu’est-ce qu’un turbo ? Comment fonctionne-t-il ? Quelles sont les pannes pouvant survenir lors de son utilisation ? Que faire pour prévenir ces dysfonctionnements ? Vous avez des questions sur le turbocompresseur. Nous avons des réponses pour vous.
Pour son fonctionnement, un turbo est constitué de deux pièces : une turbine et un compresseur. La turbine capte les gaz d’échappement émis par le moteur et se met en mouvement. Puisqu’elle est reliée au compresseur, celui-ci aussi entre en mouvement. Ainsi, de l’air entre dans le collecteur.
Grâce aux avancées technologiques, il existe une gamme variée de turbocompresseurs qui vous permettent de disposer de plus de puissance, en restant « eco-friendly ». Il faut donc comprendre le fonctionnement de cette pièce, qu’on soit ou non expert en mécanique. Découvrons-le à présent.
Aujourd’hui, pour réduire la consommation de carburant et les émissions polluantes, de nombreux constructeurs automobiles conçoivent des véhicules à petits moteurs, dotés de turbocompresseurs. Ces pièces augmentent la puissance des voitures. Le turbocompresseur fonctionne en réutilisant l’énergie produite par les gaz d’échappement au sein du moteur thermique.
Le turbo exploite la vitesse d’expulsion des gaz pour faire tourner une hélice à une fréquence supérieure à 200 000 tr/min à cette vitesse, la turbine entraîne une roue de compresseur coaxiale : une grande quantité d’air est alors aspirée. L’air, dirigé vers le collecteur l’admission, est accumulé et compressé à une certaine température (d’où l’appellation turbocompresseur).
Ensuite, l’air est redirigé vers la chambre de combustion par un jeu de pistons afin d’alimenter le moteur. On suralimente donc le moteur en augmentant la masse de combustible. Le résultat est immédiat : la puissance énergétique du moteur augmente, le tout sans à avoir à en modifier la structure. En clair, avec un moteur d’1,5 L de capacité, vous pourriez obtenir autant de puissance que pour un moteur de 2,5 voire 3 L !
Pour optimiser son fonctionnement, le turbo doit être installé avec d’autres dispositifs pour remédier aux potentiels inconvénients de la suralimentation. Le premier, l’intercooler, sert à refroidir l’air comprimé avant que celui-ci soit envoyé dans le moteur. Une température d’air qui ne serait pas comprise entre 80 °C et 100 °C entraînerait une surchauffe. Par conséquent, l’intercooler refroidit l’air pour éviter la surchauffe du moteur, mais aussi pour lui fournir davantage d’air.
La deuxième pièce indispensable, c’est la wastegate. Elle permet de limiter les risques d’usure du moteur en contrôlant la pression au niveau de la turbine. Pour y parvenir, elle régule l’afflux des gaz d’échappement vers la turbine afin d’éviter que celle-ci ne tourne trop vite.
Depuis sa création en 1905, le turbocompresseur a été très vite adopté par l’industrie du transport, surtout en Formule 1 pour le plaisir des amateurs de vitesse. Même si certains modèles peuvent coûter cher, son utilisation est devenue courante de nos jours. À quelles pannes doit-on alors s’attendre en utilisant un véhicule doté d’un turbo ?
Un bon automobiliste peut identifier un turbo HS à partir de plusieurs symptômes. Certaines pannes sont liées au mauvais état d’une pièce du système de suralimentation. En revanche, d’autres sont occasionnées par le manque de lubrification. Cela dit, ces deux pannes ne sont pas les seules qui se produisent fréquemment.
La panne de turbo la plus courante, c’est la perte de puissance du véhicule. Si vous n’entendez plus fonctionner le turbo, ou ne remarquez pas d’accélération véritable, cela signifie que la pièce est potentiellement HS. Nous vous conseillons aussi de faire attention aux bruits inhabituels.
En effet, en conduite normale, le fonctionnement du turbo peut passer inaperçu hormis dans la montée des tours. Des bruits plus forts semblables à des frottements métalliques constituent des symptômes d’un dysfonctionnement. Il peut s’agir d’une détérioration au niveau des ailettes des turbines ou des roulements usés. Cela peut aussi être la conséquence d’un manque de lubrification.
Le mauvais état d’un turbocompresseur se traduit aussi par un autre symptôme. Il s’agit de la production d’une fumée noire à la sortie de votre pot d’échappement. La fumée peut aussi être bleue et être visible au niveau de votre capot. Dans le premier cas, le système d’injection est défaillant, ou alors le tuyau entre le compresseur et le collecteur d’admission est rompu. Dans le second cas, une fumée bleue peut-être due à un turbocompresseur encrassé ou sale.
La fuite d’huile constitue une autre panne due à un turbo HS. Si vous retrouvez de l’huile moteur dans le système d’aspiration ou d’échappement, ou même au niveau du tuyau intercooler, le système rotatif est potentiellement endommagé.
Que faire donc pour éviter toutes ces pannes ? Le meilleur moyen consiste à entretenir régulièrement son turbo neuf.
Le turbo est une pièce maîtresse dans une voiture. En effet, son installation permet au moteur de mieux respirer, sans quoi celui-ci s’étouffe et fonctionne mal, comme un corps humain asphyxié. Il faut donc avoir de bonnes habitudes d’entretien pour son turbo.
La première : choisissez bien votre huile de lubrification pour moteur. Pour cause, une mauvaise huile affecte le fonctionnement du turbo. Le deuxième principe d’entretien consiste à respecter une phase de préchauffage avant d’utiliser la voiture. Autrement dit, avant sa montée en pression, laissez le moteur se chauffer un peu. Il peut être utile de le laisser en marche pendant au moins 2 à 3 minutes. Par ailleurs, laissez le moteur tourner avant l’arrêt total. Cette approche permet de donner le temps au turbo de refroidir.
La troisième méthode revient à respecter les prescriptions du fabricant en ce qui concerne l’entretien de votre véhicule. Cela inclut le remplacement périodique des filtres à huile et à air, le changement de l’huile tous les 10 000 ou 15 000 kilomètres, etc.
Rassurez-vous : tous les turbos ne provoquent pas d’accidents. Leur durée de vie est en général estimée à environ 200 000 km. Toutefois, si votre turbo a été installé depuis un certain temps, ou si vous constatez l’une des pannes présentées dans l’article, n’hésitez pas à contacter un garage spécialisé le plus tôt possible.
Dans certains cas, ignorer les symptômes peut causer ce qu’on appelle un emballement moteur. Il se produit lorsqu’une grande quantité d’huile moteur est aspirée en même temps que l’air dans les cylindres. Cela provoque des incendies des véhicules ainsi que des accidents de circulation. En effet, un moteur qui s’emballe paralyse les systèmes de freinage. Notre conseil : contactez toujours les spécialistes pour vous aider à temps.
La réponse est non. Installer un turbocompresseur neuf, c’est avoir la garantie qu’on dispose d’un matériel durable. Cependant, si votre véhicule présente les symptômes d’un turbo HS, il faut consulter un spécialiste.
Dans un moteur diesel, un turbocompresseur peut être supprimé. Toutefois, le véhicule perdra en puissance. Nous vous conseillons de ne pas retirer le turbo de votre voiture à moteur diesel.
Retrouvez, dans ce lexique, tous les termes qui se réfèrent au domaine du turbo !
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