Ce système contrôle l’émission des polluants que génère le fonctionnement du moteur. Il prévient le chauffeur lorsque les émissions de polluants sont anormalement élevées. Ceci se fait au moyen d’un témoin lumineux sur le tableau de bord du véhicule (témoin de contrôle du moteur).
Le dysfonctionnement d’un système antipollution est le résultat de la défaillance d’un de ses composants. À partir de ce moment, non seulement la voiture peut commencer à émettre plus de polluants que les standards autorisés, mais elle se met aussi en mode dégradé, ce qui a pour effet de réduire la puissance et la vitesse maximale de votre véhicule. Dans ce billet, vous allez en savoir davantage sur ce dispositif et sur les mesures à prendre en cas de défaillance.
Dans le monde entier, le développement industriel et en particulier la construction automobile représente une des sources principales d’émissions de gaz à effet de serre. C’est pour tenter de résoudre et de diminuer cette menace qui pèse sur la Terre que des normes et des dispositions nouvelles ont été adoptées et rendues obligatoires pour les fabricants de véhicules. Par exemple, en janvier 2002, c’est la norme Euro III, qui prévoit la réduction des émissions de CO2, qui est appliquée aux voitures à essence, et en 2004 aux véhicules diesel.
Cette norme fixe à 95 grammes par kilomètre la limite d’émission de CO2 pour les véhicules familiaux de la zone euro. Le dépassement de ce seuil par n’importe quelle voiture est sanctionné par une contravention dite « taxe carbone ». Le coût de cette taxe diffère selon la juridiction du territoire dans lequel elle est mise en circulation : en France, elle est en vigueur depuis 2014. C’est donc dans le souci de donner aux conducteurs la possibilité d’éviter cette amende que les industriels de l’automobile ont développé le système antipollution.
Le système antipollution intégré à chaque véhicule est un moyen de réguler ou de réduire la quantité de CO 2 émise. C’est pourquoi ce système est l’un des éléments clés de la bataille pour un environnement plus sain.
Le système antipollution est un dispositif électronique qui se présente sous la forme d’un traceur et permet ainsi de surveiller les rejets de polluants du moteur afin de s’assurer que ceux-ci ne vont pas au-delà de la norme autorisée. Ces rejets de gaz polluants se produisent lors de la phase de combustion ou lors de la phase de post-combustion. Pour mesurer la concentration des polluants, des capteurs divers sont mis en action. Ci-dessous une description détaillée de la manière dont le système de dépollution opère lors de ces deux phases.
La combustion doit être optimale pour permettre de réduire la libération de particules polluantes. Nous avons dressé la liste des différents capteurs qui interviennent lors de la phase de combustion :
Il est utilisé pour le calcul du régime moteur — combien de carburant injecté — et du point mort. Il délivre un signal anormal si la combustion présente des défaillances. La défaillance d’un capteur Pmh engendre des émissions polluantes élevées.
Celui-ci a pour mission de mesurer la quantité d’air qui a été aspirée par le moteur. Comme pour le capteur Pmh, un dysfonctionnement ou une panne de celui-ci va avoir des incidences négatives sur les émanations polluantes.
Ce dispositif sert à contrôler la température du moteur. En effet, en cas de température non optimale, le mélange air/carburant n’est pas équilibré. Par conséquent, la qualité de la combustion se trouve dégradée, ce qui entraîne une apparition de fumée noire à l’échappement.
Elle est placée au niveau de l’échappement. Elle permet de vérifier l’efficacité des autres capteurs par la mesure du taux d’oxygène contenu dans les gaz brûlés. Le taux ne doit pas être trop élevé, sinon c’est le signe d’une mauvaise combustion.
La post-combustion consiste à traiter au mieux les polluants émis à l’échappement pour les rendre le moins néfastes possible. Vous trouverez ci-dessous une liste des capteurs qui interviennent dans la post-combustion.
Ce dispositif permet de déterminer la performance du catalyseur grâce à la transmission du niveau d’oxygène après le catalyseur. Une défaillance du catalyseur entraîne un risque de niveaux de pollution élevés.
Elle sert à évaluer et à surveiller la pression qui règne dans le filtre à particules. Une pression trop importante provoque l’encrassement du filtre. À l’inverse, une faible pression entraîne la destruction ou l’inexistence du filtre.
Le transport des gaz d’échappement vers la chambre de combustion permet de prévenir le dégagement de gaz toxiques.
Pour savoir si le système antipollution qui équipe votre véhicule est en panne, la meilleure solution consiste à observer l’état du voyant lumineux. Cet indicateur antipollution, qui se présente sous la forme d’une icône en forme de moteur de voiture, a une couleur jaune. Vous pouvez découvrir ici les différents signes.
Le fait que le voyant ne cesse de clignoter témoigne d’un dysfonctionnement du convertisseur catalytique. Une défaillance de ce composant mécanique est très probable. Si vous n’agissez pas promptement, cela peut entraîner une surchauffe et un risque d’incendie. Dans un tel cas, il est préférable d’arrêter le véhicule et de le faire remorquer jusqu’à un garage.
Ce n’est pas grave lorsque le voyant cesse de clignoter puis recommence à clignoter après quelques secondes (ou minutes). Cela signifie que la jauge indique une petite irrégularité. Il ne s’agit en aucun cas d’une perturbation du bon fonctionnement du système antipollution. Toutefois, il est prudent de se rapprocher du garage le plus proche pour un contrôle technique.
Le fait que le voyant reste allumé veut dire que le dispositif est hors d’usage et ne remplit plus son rôle de filtre antipollution. Cela signifie que le taux d’émission de CO2 peut vraisemblablement aller au-delà de la marge prescrite. Par conséquent, le conducteur est en situation d’infraction. Par ailleurs, il ne faut pas exclure une défaillance du moteur si le conducteur constate une baisse des performances du véhicule.
De nombreux facteurs peuvent causer la défaillance d’un système antipollution.
Ainsi, cela peut être dû à une mauvaise prise en charge des composants de l’environnement du moteur. Une telle situation favorise généralement une mauvaise alternance de la circulation de l’huile. Il peut aussi être question du réchauffement, c’est-à-dire l’augmentation de la température à l’intérieur du moteur. Cela pourrait avoir pour conséquence l’écoulement d’huile et la situation finirait par une défaillance du système.
La défaillance du système antipollution peut également avoir pour cause une panne électrique. Notamment, un dysfonctionnement électrique qui nécessiterait que soit changée la couverture de réchauffement et que les câbles de conduites soient surveillés.
Lorsque l’on utilise une voiture durant plusieurs années, il n’est pas rare que le frein arrière subisse des dommages, une éventualité qui se justifie par les professionnels tout simplement comme le fait du temps. Cependant, laissez-nous vous dire qu’il s’agit bel et bien d’une cause possible de la défection d’un système antipollution. De la même manière, ce peut être le frein à main qui rencontre des problèmes. Dans ce cas, le problème doit être lié au câble du frein.
Les pneus sont aussi des éléments pouvant être à l’origine d’une détérioration du système antipollution. Autrement dit, si les pneus sont détériorés, ils peuvent provoquer celle du système de pollution de votre voiture.
Décidément, l’huile semble être au centre des problèmes pouvant conduire à une défaillance du système du système de pollution notamment si elle coule de la boite de vitesses. De même, si la vanne EGR ou plutôt l’HDI qui est situé à son niveau arrivait à subir des intempéries, cela pourrait déboucher sur une défaillance du système antipollution de votre véhicule.
Sur les véhicules de la marque Citroën par exemple, il peut y avoir des pannes électroniques qui pourraient causer la détérioration d’un certain nombre de pièces mécaniques. Ce qui pourrait entraîner une défaillance du système antipollution de l’automobile.
Par ailleurs, il faut également faire attention aux composants impliqués dans les deux processus qui contribuent à la dépollution du moteur, sachant que leur défaillance peut entraîner une panne. Lorsqu’il y a combustion, il faut veiller à la maintenance des quatre éléments prioritaires : la sonde PMH, la sonde de pression d’air, la sonde de température, la sonde lambda. Dans le cas de la postcombustion, on doit également suivre de près les composants suivants : capteur d’oxygène, capteur de pression ou vanne EGR.
La défaillance des systèmes antipollution a des origines aussi nombreuses qu’évitables. La régularité des visites techniques et le respect des préconisations relatives à l’utilisation de ces voitures particulières doivent être pris en compte. Dans le cas contraire, il n’est pas question de proposer de se débarrasser de ses systèmes antipollution, il en va de la pérennité de la planète et de la santé des conducteurs. Par conséquent, le fait d’adopter un système antipollution pour sa voiture est primordial, même si cela engendre des frais mensuels.
Il est possible de continuer à rouler bien que le voyant du système antipollution soit allumé. Mais tout dépend de la situation. Si le voyant est allumé en permanence, mais que vous ne détectez pas le moindre dysfonctionnement au niveau du moteur, le véhicule peut encore être conduit. En revanche, lorsque le voyant clignote et que le moteur perd de sa puissance, nous vous recommandons de vous rapprocher le plus rapidement possible du garage le plus proche. En outre, il peut arriver que le voyant apparaisse en raison d’un problème de turbo. Dans ce cas, il ne faut pas attendre pour le remplacer. Car plus longtemps vous patientez, plus le turbo se détériore.
Lorsque le système antipollution délivre des avertissements, il ne faut pas hésiter à interpréter les signes émis pour connaître la pièce automobile à réparer. En effet, une défaillance sur une pièce peut engendrer une panne du système antipollution (le moteur, le pot catalytique…). Les signaux qu’émet le témoin antipollution permettent a priori de connaître l’origine de la panne. Les pièces concernées devront faire l’objet d’un nettoyage ou d’un remplacement.
Pour autant, il est malvenu de se prendre pour un véritable artisan. Mieux vaut laisser à un professionnel le soin d’effectuer la réparation. Prendre contact avec un garage est la meilleure conduite à tenir. Le contrôle technique est un passage obligé imposé à tout propriétaire de véhicule. Il s’agit de faire une sorte de bilan des parties mécaniques de la voiture afin de prévenir les éventuels défauts, existants ou futurs. Dans la liste des éléments centraux, figure le système antipollution. Peu importe la catégorie de votre véhicule, allez dans un garage et procédez à une première visite technique avant de vous rendre dans un organisme agréé.
Le prix des travaux de réparation dépend des conclusions auxquelles le mécanicien est parvenu. Il peut aller du simple au double pour votre voiture. Par exemple, si le dysfonctionnement est peu important et porte sur un élément peu coûteux, vous devrez débourser entre 50 et 150 euros, pièces et main d’œuvre comprises. En revanche, une réparation longue et complexe peut faire grimper le prix jusqu’à 300 € ou plus.
Le turbocompresseur est une turbine dont le fonctionnement est assuré par les gaz d’échappement. Une fois compressés, ces gaz sont ensuite renvoyés dans l’admission pour propulser le moteur. Il est retrouvé dans plusieurs modèles de véhicules du moment que ces derniers disposent d’un moteur essence ou diesel.
Un catalyseur défaillant ou brisé peut conduire à des conséquences désastreuses sur le bon fonctionnement de votre véhicule, également sur l’environnement.
Malgré des travaux de maintenance et d’entretien les plus minutieux, certaines réactions physiques et chimiques défavorables sont inévitables.
Le turbo est une pièce qui sert à optimiser la puissance d’un véhicule. Nous allons voir ici les symptômes d'un turbo HS.